Œuvre de Gérard RAMON
Sculpture en bronze, 1970 / Sculpture en résine, 1970
Crédit photo : Olivier Pasquiers, 2022 / Musée de la ville de SQY
La ville offre deux exemplaires de cette sculpture : la première, en bronze, place de Gascogne et la seconde, moulée en résine, rocade de Camargue. La duplication des modèles de sculpture créés par l’artiste est alors fréquente et permet de vendre les originaux lorsque l’occasion s’en présente.
Après les Beaux-Arts, Gérard RAMON devient, en 1963, « l’artiste officiel » de Jacques RIBOUD et développe ses talents de dessinateur, aquarelliste, mosaïste et sculpteur à Maurepas.
Il est nommé directeur de la société Arcité dans les années 1970, dont la vocation est de mettre au service des collectivités son expérience de créateur de nombreuses sculptures urbaines.
Il se réclame de l’influence de grands sculpteurs tels qu’Auguste RODIN et de son maître Marcel GIMOND, mais il suit son propre chemin. Son art est habité de l’idée de beauté de l’équilibre des formes vivantes, de la souplesse et la volupté des corps féminins.
Ses volumes massifs s’organisent selon une superbe ordonnance architecturale comme pour « L’Étreinte ». Mais il sait également capter le mouvement arrêté, avec comme exemple « L’Élan » où le personnage représenté en apesanteur possède force et légèreté conjointes.
Gérard RAMON travaille d’épaisses feuilles de cuivre, utilisant une technique tirée de l’art de la dinanderie. Il martèle, assemble, soude et patine des sculptures dites « traditionnelles » qui ont trouvé naturellement leur place dans la ville de Maurepas comme « Les Chèvres ».
La Ville possède de nombreuses œuvres en bronze coulé : « La grande maternité allongée » ou encore « La jeune fille mélancolique ».
Gérard RAMON s’est un temps consacré au travail de l’acier. Ses sculptures sont présentes dans de nombreuses villes en France : Périgueux, La Rochelle, Mulhouse, Melun, Paris La Défense, Maurepas, Villepreux, et à l’étranger à Palm Beach en Floride. Dans son œuvre monumentale, seul Maurepas conserve des mosaïques.
Gérard RAMON a reçu le Grand Prix BAUDRY de la Fondation TAYLOR qui couronne sa carrière.
Pour lui, l’artiste doit créer un art vivant :
« Ces sculptures ont une vie. C’est pour ça que les gens les aiment bien grâce aux formes humaines et animales, ce sont des histoires qui naissent et qui se transmettent. »
Il aimait à dire que Maurepas était sa ville de cœur.
Sources : Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines et Association Maurepas d’hier et d’aujourd’hui
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Maurepas-hier-aujourdhui.com